Sommaire de la brochure
Une grande admiration pour Marx, Lénine et la révolution d'Octobre
Nous publions ci-dessous trois documents parus ces derniers mois dans la presse algérienne. Ils sont la preuve irréfutable de la grande admiration que le peuple algérien et son avant-garde révolutionnaire ont pour Marx, Lénine et la révolution d’Octobre.
La presse algérienne a déjà largement popularisé l’article, que Marx écrivait sur Abdelkader1, article remarquable, car il mettait en valeur l’action profondément anticolonialiste d’Abdelkader. L’article de Noureddine Nait Mazi, Karl Marx en Algérie, paru dans El Moudjahid du 4 septembre 1968, montre combien est profond l’attachement de l’avant-garde révolutionnaire algérienne à Karl Marx, fondateur de la science de la révolution socialiste.
Les articles d’El Djeich et de Révolution africaine que nous rééditons révèlent combien l’œuvre de Lénine et la grande expérience de la révolution d’Octobre contribuent à la formation des cadres révolutionnaires algériens.
Lénine disait que la paysannerie constituant la majorité de la population d’Asie et d’Afrique jouerait, un rôle révolutionnaire capital dans les futures batailles contre l’impérialisme, les paysans étant les plus sûrs alliés du prolétariat. Cet enseignement, l’avant-garde algérienne l’a parfaitement retenu, elle qui a eu justement à diriger une révolution au sein, de laquelle les masses révolutionnaires paysannes ont joué et jouent encore le rôle le plus décisif.
Le peuple algérien engagé irréversiblement dans la création d’une société sans oppression et sans exploitation est à même de mesurer tout ce qui l’unit, au combat des autres peuples qui construisent également le socialisme. Quelles que soient les caractéristiques spécifiques de chaque peuple, la révolution socialiste est un tout, car elle n’est en définitive qu’un même événement historique : la destruction de la société de classe afin de créer une société où régneront vraiment la justice, la liberté et l’égalité.
Footnotes
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Des extraits de cet article sont donnés dans l’article d’Henri Pezerat, Colonialisme et personnalité algérienne. ↩