30 mars, journée de la terre en Palestine
Bonjour,
Le 30 mars 1976, une grève est organisée en Israël pour s’élever contre le pillage des terres palestiniennes. Les forces sionistes transforment cette journée en bain de sang : six morts et des centaines de blessés. Le 47e anniversaire, aujourd’hui, ne rappelle donc pas la “nakba”, l’expulsion des Palestiniens en 1948. Elle remémore la suite du processus de dépossession et d’expulsion. Ce processus continue jour après jour avec le phénomène des nouvelles colonies dans “les territoires occupés”. Dépossession sans fin. L’important, pour l’avenir, est la nécessaire jonction des luttes des exilés de 1948 et des 20 % d’habitants dits “Arabes” (quelle que soit leur origine) qui cohabitent, en Palestine occupée, avec les colons sionistes. Nous sommes solidaires des expulsés (à l’extérieur) et des volés et dépouillés (à l’intérieur). Nous sommes aux côtés des victimes de l’apartheid sioniste israélien, ceux qui ont en Israël une citoyenneté de seconde zone, ceux qui y ont un droit de propriété de seconde zone. Nous savons la part immense que nos pays impérialistes de l’occident - surtout la France et la Grande-Bretagne - ont dans la création et le soutien de cette idéologie insoutenable. La journée de la terre, c’est la journée de la terre souillée par les sionistes et leurs défenseurs. Nous savons qu’il y a aussi en Israël des partisans d’une fin positive des affrontements. Ils sont mal repérés pour l’instant. Derrière les refus du renforcement du pouvoir fascisant (de Netanyahou), derrière ce refus qui met des manifestants en foule dans les rues israéliennes, il y a tous ceux qui un jour accepteront de créer et de vivre dans une Palestine sans sionisme, sans islamisme.
Nous proposons la lecture du livre de Thomas VISCOVI, “La mémoire de la Nakba en Israël” publié en 2015. Nous ne l’avons pas encore lu mais nous nous sommes fiés au “Billet de blog” de juin 2015 qui explique le projet résolument antisioniste de l’auteur. Il se peut que le lecture nous laisse perplexe sur certains points. Si c’est le cas, nous le dirons.
L’édito d‘“El Moudjahid” porte le titre qui convient : “Faire renaître la Palestine”. Avec la déclaration d’Alger du 13 octobre 2022 des 14 organisations palestiniennes, c’est la voie révolutionnaire qui s’est à nouveau ouverte. Il faut l’aider à vaincre définitivement.
Salut et fraternité
Michmich