[Généalogie de Michèle Mestre]
Aujourd’hui, nous publions le début des recherches sur la généalogie de Michèle Mestre. Dès que nous mettrons en ligne les œuvres de Michèle Mestre et/ou la collection complète du journal Le Communiste de 1954 à 1985, il nous faudra les accompagner d’un solide apparat critique.
Nous avons quelques souvenirs personnels. Nous disposons d’un article du dictionnaire du mouvement ouvrier, le Maitron. Il est intéressant mais il surestime la période “trotskiste” de Michèle Mestre. Et cet article ne donne que peu de détails sur la période Le Communiste (1954-1970).
Wikipédia donne également un article sur Michèle Mestre. On sent la proximité avec l’article du Maitron. Mais la bibliographie mentionne un entretien avec Mathias Corvin, ce qui aurait dû permettre une meilleure version. L’article de Wikipédia reste au total assez médiocre.
Mireille Ollivier nous fournit le début de sa recherche généalogique sur Lucienne Abraham, dite Michèle Mestre. Elle a remonté six générations. Michèle représente la 6e génération; ses parents la 5e; ses grands-parents (aïeuls) la 4e; les arrière-grands-parents (bisaïeuls) la 3e; les trisaïeuls la 2e; les quadrisaïeuls, la première génération. Elle parvient ainsi à la fin du XVIIIe siècle, la période de la Révolution française. Toute la famille ABRAHAM est concentrée autour de la commune de Flat dans le Puy-de-Dôme à 42 km au sud de Clermont-Ferrand.
Pour le pseudonyme de MESTRE, nous voyons que la grand-mère de Michèle, Irma Marie Richard, a été mariée, en premières noces, avec François Régis MESTRE. Michèle avait eu ou avait donc 3 oncles : Ernest-Jean MESTRE, Antoine MESTRE, Jean-Amédée MESTRE. Lequel des trois ou les enfants duquel des trois ont-ils la responsabilité du pseudonyme ? Pour l’instant nous ne savons pas le préciser.
Dans le prochain billet, Mireille nous donne la filiation de Mathias CORVIN. Dans la billet du 28 juillet, c’est-à-dire le 10 thermidor de l’an 230 de la République. Nous poserons une réflexion sur la lutte et la mort de Maximilien Robespierre et ses proches, le 10 thermidor de l’an II.
Fraternellement
Michmich