Le P.C.F. et la lutte contre le réformisme - André FERRAT contre le jauressisme
Nous avons commencé - à plusieurs - une préparation au 39e congrès du Parti communiste qui doit se tenir à Marseille en avril 2023. Nous sommes partis de la discussion des deux textes dont le partage s’est fait aujourd’hui. 80% pour le texte du Conseil national. C’est 20% de trop pour le texte des liquidateurs (Pierre Laurent, Marie-George Buffet, Le Hyaric, Friot, etc.).
Nous avons tenté d’évaluer le contenu minimum nécessaire à la discussion. Il faut un texte qui reprend l’histoire du parti de ses débuts à nos jours. Il faut montrer que ce parti a toujours été en danger de liquidation. Dès 1920, au congrès de Tours, le ménage n’est pas fait ou est mal fait. Les socio-démocrates s’insinuent partout dans l’organisation. Les années qui vont jusqu’au Front populaire (1935-1936) voient des tentatives - de la part de l’Internationale communiste - de bolchevisation du parti. Elles sont toujours accompagnées d’une énorme attention aux élections locales. Le Parti verse souvent dans l’électoralisme. La guerre civile en Espagne (1936), le pacte germano-soviétique (1939), la guerre, la Résistance et la Libération en 1944 sont marqués par l’affrontement de forces combattives qui s’opposent à la tentation de la capitulation. La pire période est celle que certains nomment “les jours heureux”. Le parti est plongé dans une collaboration intense avec l’impérialisme français (le général De Gaulle puis la SFIO). À partir des années 1960, c’est l’oubli de tout contenu de classe : programme commun de gouvernement, participation aux gouvernements honteux de Mitterrand. Invention du Capitalisme monopoliste d’État par Boccara & co, de la transition pacifique au socialisme. Seule l’existence d’un camp socialiste fort avec l’URSS, la Chine populaire et de nombreux autres pays, l’existence de forces anti-impérialistes qui abattent le système colonial franco-britannique; et enfin la défaite de l’impérialisme US en 1975 par les Vietnamiens; ces batailles laissent la place (difficilement parfois) à une prise de conscience révolutionnaire. Mais le parti est totalement livré à l’opportunisme et au réformisme. Nous devons reprendre chacun de ces chapitres pour montrer comment les fautes de vigilance révolutionnaire pèsent sur la capacité d’intervention politique du parti.
Le texte est en préparation. Il sera publié à temps pour permettre à tous ceux qui le peuvent de proposer des amendements au texte retenu.
Aujourd’hui, nous vous proposons un texte extrait de l‘“Histoire du P.C.F.” Il a écrit en 1931 par André Ferrat (rien à voir avec le chanteur à tendance liquidatrice, prénommé Jean), un dirigeant du parti. Ferrat est un pseudonyme (pour André et pour Jean). En 1931 ! Ce texte a plus de 90 ans. Il ne porte pas une ride. En le lisant, on comprend les dégâts que le “jauressisme” a provoqué et provoque toujours dans le parti. Nous donnons aussi le lien avec l’article de Grégori Zinoviev, de l’Internationale communiste, qui en 1916 a dit ce qu’il pensait du jauressisme. Article publié en 1921 dans le “Bulletin communiste”. On voit la puissance de l’argumentation.
Nous ne voulons plus d’un parti opportuniste, électoraliste et réformiste. Nous voulons un parti révolutionnaire.
Des propositions émergent de plusieurs camarades. Liliane veut parler de la France insoumise dans l’agglomération lyonnaise. Ce sera l’occasion de faire connaissance avec le député Amar beau-fils de Mélenchon.
Nous devons parler de la Corée et du Vietnam qui sont dans le front de résistance auquel nous devons tant.
Vive la Révolution !
Michmich