Communistus

Média communiste pour toute l'Europe

fondé par Michèle Mestre

7 novembre 2022 · no 37

105e anniversaire de la révolution d'Octobre 1917

Bonjour,

Pierrot a envoyé l’acte 3. Nous nous en occupons rapido.

Aujourd’hui, 105e anniversaire de la Révolution d’Octobre. L’occasion de marquer de la joie pour l’exemple que les Soviétiques nous ont offert. Un cas d’école. Mais c’est l’occasion de rappeler les contresens fréquents sur cet événement. Bien entendu, il s’agit d’une insurrection avec des épisodes militaires. Mais, sur la Neva, le croiseur Aurora tire à blanc !!!

Les communistes sont, par nature et par conviction profonde, peu enclins au putschisme. Que s’est-il donc passé à Petrograd ? Une coordination parfaitement réussie entre une opération militaire et une opération politique. Prendre le Palais divers était la preuve de la fin du pouvoir du gouvernement provisoire, au moment même où se réunit le 2e congrès des Soviets. C’est ce congrès - où les bolcheviks ont gagné la majorité - qui détient dès lors le pouvoir.

Nous reviendrons sur les cas d’école de la révolution chinoise (des années 20 à la victoire en 1949), de la révolution vietnamienne (1946 et 1975), de la révolution coréenne (1947), de la révolution cubaine (1959). Pas une fois, il n’est question de putsch. Mais chaque fois, d’une coordination entre des événements militaires et des événements politiques. Il faut une force militaire. Il faut surtout une force politique consciente et bien organisée. Il en ira de même pour l’Europe…

L’article de Lénine du jour même montre à quel point le projet est politique ; et comment sont politiques les oppositions au sein même du parti qui dirige la révolution. Le travail énorme qu’il faut mener contre les tièdes, les ennemis?, de l’intérieur.

Notre mauvaiseté naturelle nous a fait relire le petit livre écrit par Lucien Sève en 2017 pour le 100e anniversaire d’Octobre. Pierrot dit que nous avons été “gentils avec lui”. Il est vrai que nous n’avons pas accumulé les citations négatives où il montre surtout sa méconnaissance du sujet. Son anti-stalinisme frise le crétinisme. C’est vrai qu’il est philosophe et non pas historien. Mais quand même !

Dites si ces réflexions vous ont été utiles…

Vive la révolution communiste.

Michmich