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Toufan Al-Aqsa a déjoué les plans sionistes

Le président de la ligue de la communauté palestinienne en Algérie, le professeur Hamza Al-Tirawi, a affirmé, hier, depuis Alger, que l’opération Toufan Al-Aqsa a mis en échec toutes les tentatives des puissances coloniales du monde entier, visant à faire oublier et anéantir la question palestinienne, tout en bouleversant leurs politiques.

Dans une conférence de presse tenue au siège du quotidien national El-Chaâb, à l’occasion du premier anniversaire des événements, l’intervenant a indiqué que « cette opération a été menée selon un timing très important, au moment où le monde occidental œuvrait avec toutes ses forces à dessiner un nouveau plan pour le Moyen-Orient, tout en travaillant à anéantir et liquider la cause palestinienne. Toutefois, Toufan Al-Aqsa a réussi à faire de la cause palestinienne l’une des préoccupations majeures de l’opinion publique internationale, y compris celle des populations européennes », soulignant que « cela a complètement perturbé et semé la panique au sein de la classe politique européenne et celle des États-Unis, qui accordent une extrême importance à l’écho et la réaction de leurs populations. Ces dernières constituent pour celles-ci une force et des voix électorales à ne jamais négliger ».

L’action des brigades Al-Qassam a encore une fois confirmé la résilience et la solidité de la résistance palestinienne, et a non seulement démontré le visage odieux du courant sioniste mondial, mais a aussi mis à nu un certain nombre de compromissions, dont celle de la normalisation des relations avec l’occupant sioniste, a poursuivi le professeur.

Concernant le front interne palestinien, il a souligné que cette étape cruciale a été surtout marquée par la cohésion et l’union du peuple et de toutes les forces représentant la résistance.

Le professeur a tenu, par ailleurs, à saluer les partis et les formations politiques qui tiennent encore à la cause palestinienne et l’intérêt des pays arabes dans la région, rendant hommage au Hezbollah. « L’occupant sioniste vise tous ceux qui résistent et soutiennent la cause palestinienne », fait-il observer, s’appuyant sur les derniers développements au Liban.

ÉDITORIAL. Une révolution : l’ouragan d’Al-Aqsa

Nous avons appris à écrire toufan en arabe (de droite à gauche) avec ط taa, و waaw, ف faa, ا alif, ن nuun.

Le mot hébreu tayifun vient lui-aussi du grec “typhon” (tempête, ouragan). Contrairement à ce nous imaginions, il n’y a pas de lien étymologique avec le “déluge” biblique. Il n’est pas question d’eau. Le lien est avec “typhon” : la tempête, l’ouragan. Il est question de vent en tempête.

La mosquée al-Aqsa est la plus grande mosquée de Jérusalem, construite au VIIe siècle sur le mont du Temple.

L’ouragan a tout changé. Qu’est-ce qu’une révolution ? C’est un événement qui change tout. Jusqu’aux fondations. Le 7 octobre 2023, la Résistance palestinienne - en déclenchant l’ouragan d’Al-Aqsa - a lancé sa révolution. Les groupes palestiniens ont fait sauter la barrière électrifiée qui les emprisonnait dans la bande de Gaza. Ils se sont répandus pendant des heures sur la terre de Palestine colonisée. De nombreux colons ont perdu la vie. Quelques centaines sont devenus otages à Gaza. La revendication politique ultime a été posée : la fin de l’occupation coloniale de la Palestine. Aussitôt l’État sioniste d’Israël a lancé une guerre sauvage et meurtrière contre la bande de Gaza. En un an, les autorités palestiniennes de Gaza ont dénombré 40 000 morts, 10 000 disparus et 100 000 blessés. Malgré la douleur extrême, c’est une étape entièrement nouvelle.

Dans les années 1960 et 1970, une étape précédente de la lutte palestinienne a vu, autour de la personnalité extraordinaire de Yasser Arafat, la création des factions palestiniennes comme le Fatah, le FPLP, le FDPLP, etc. qui se dont regroupées dans l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), seul représentant légitime du peuple palestinien. Cette phase est allée jusqu’en 1992 avec la signature des accords d’Oslo entre Yasser Arafat et l’Israélien Yitzhak Rabin. C’est l’acceptation de la thèse des “deux État”. L’assassinat par un Israélien de Rabin en 1995 montre l’inanité de cette tentative. Au total, l’opération s’appuie sur une division territoriale complète de la Palestine en trois gros morceaux et une infinité de colonies en Cisjordanie.

Ces deux cartes montrent l’objectif de la révolution palestinienne : réunir les territoires divisés par la colonisation au sein d’une seule Palestine.

Vive la révolution palestinienne !

Communistus