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fondé par Michèle Mestre
14 septembre 2024

L'Algérie combat le terrorisme

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La lutte de l’Algérie contre le terrorisme

Le quotidien algérien El Moudjahid (qui défend “La Révolution par le peuple et pour le peuple”) rappelle aujourd’hui - une fois de plus - comment l’Algérie entend brillament la lutte contre le terrorisme. Le pays a subi dans les années 1990 une “décennie noire” sur le plan intérieur avec un déchainement d’attentats dans une guerre civile sans merci. L’Algérie a vaincu seule cette période très douloureuse. Nombreux ont été les observateurs à signaler la main de l’impérialisme français dans le déclenchement de ces atrocités. L’Algérie a vaincu, seule.

Le même impérialisme français - sous la banière de l’OTAN et avec les mains du président Sarkozy et l’imbécillité furieuse de monstres comme BHL (bernard-henri-levy) - a attaqué la Libye en 2011 jusqu’à assassiner le président Khadafi et livrer toute la région du Sahel aux groupes terroristes.

Le même impérialisme français de 2013 à 2023, sous les présidents Hollande et Macron a mené un guerre au Sahel contre les cinq pays “infestés par le terrorisme” : Mauritanie, Burkina, Mali, Niger et Tchad. La carte montre qu’il s’agit d’un encerclement de l’Algérie…

Carte des actions d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) dans le Sahel

Carte des actions d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) dans le Sahel

Pour l’impérialisme français, l’encerclement de l’Algérie n’était pas le seul intérêt de cette guerre du Sahel. Mais c’était le principal.

Pièce à pièce l’Algérie a démonté le piège jusqu’au retrait des troupes françaises. Mais il reste des séquelles. Quand on lit la presse algérienne on voit que c’est par dizaines de milliers que les doses de drogues dont interceptées. L’armée algérienne (ANP) y met un arrêt. Mais la lutte est permanente.

Vive la lutte révolutionnaire du peuple algérien et de l’armée algérienne !

Communistus


Terrorisme et narcotrafic dans la région du Sahel : Dangereuse collusion à nos frontières

L’arrestation, jeudi, de quatre terroristes dans le secteur militaire de Tamanrasset, à l’extrême sud du pays, fruit de la grande vigilance des forces de l’ANP, remet au grand jour la persistance des menaces sécuritaires multiples à nos frontières. Les bilans opérationnels, publiés régulièrement par le ministère de la Défense nationale, font état d’élimination ou de capture de terroristes et de narcotrafiquants, de saisies d’armes, de munitions et de drogues… S’ils reflètent le professionnalisme des forces de l’ANP et l’efficacité de leur stratégie de déploiement, ces bilans nous renseignent aussi sur le niveau de ces menaces, tous azimuts, qui viennent de la région du Sahel, devenue depuis quelques années la plaque tournante de tous les trafics et un re[1]paire pour les groupes terroristes.

L’Algérie, qui partage de longues frontières avec les pays du Sahel, est en effet exposée en permanence aux dangers d’infiltration de groupes terroristes et d’introduction de drogues. D’ailleurs, les terroristes capturés dans la région de Tamanrasset activaient dans la région du Sahel, comme l’a précisé le communiqué du MDN. Le contrôle des frontières est essentiel pour empêcher l’infiltration des terroristes et des armes, ce que font les forces de l’ANP avec brio. Mais les menaces sont évolutives et rendent la lutte plus difficile, les groupes terroristes étant de plus en plus sophistiqués et mobiles. Ces groupes terroristes, qui écument de vastes étendues du Sahel central, ont surtout profité du chaos régional provoqué par l’agression des forces de l’OTAN contre la Libye, en 2011.

Une bonne partie des importantes quantités d’armes livrées à des milices mobilisées pour faire tomber le régime du guide libyen Mouammar El-Kadhafi ont fini entre les mains des groupes terroristes, qui se sont redéployés, mutés et fusionnés dans des alliances souvent inspirées et façonnées par des forces extrarégionales qui auraient intérêt à faire plonger la sous-région dans le chaos, pour notamment nuire à la stabilité de l’Algérie. Consciente de ces manœuvres et manipulations qui se font souvent sous le couvert de la lutte contre le terrorisme, l’Algérie s’est élevée contre toute forme d’ingérence étrangère dans les pays du Sahel. Une position que le chef d’état-major de l’ANP, le général d’armée Saïd Chanegriha, avait réitéré, lors d’une visite en avril 2023, au niveau du Commandement des forces terrestres.

« L’Algérie rejette totalement toute forme d’ingérence dans la région du Sahel sous le couvert de la lutte contre le terrorisme », avait-il affirmé. Outre les menaces terroristes, l’Algérie est également ciblée par le trafic drogue à grande échelle. Des réseaux de narcotrafiquants, souvent connectés aux mêmes groupes terroristes, multiplient les tentatives d’introduction sur le sol algérien de la résine de cannabis marocaine, qui circule en quantités astronomiques dans la région du Sahel.

C’est, de l’avis de tous les spécialistes, une autre arme de déstabilisation dirigée contre l’Algérie, qui visiblement dérange par son engagement indéfectible en faveur des causes justes, telles la cause palestinienne et la question sahraouie.

« C’est dans le cadre de ces plans malveillants que s’inscrivent les tentatives d’inondation de notre pays en drogues, de toute nature, qui sont utilisées comme arme pernicieuse contre notre pays et notre peuple, dans le but de freiner ses ardeurs et ébranler sa volonté », avait averti le chef d’état major de l’ANP, en mai 2023, depuis Béchar, dans la 3e région militaire.

Si l’Algérie a pu déjouer ces plans malveillants, c’est grâce au haut professionnalisme, à la vigilance et à la disponibilité opérationnelle permanente des forces de l’ANP à travers l’ensemble du territoire national. Fortement convaincue que sa stabilité est intimement liée à celle de ses voisins sahéliens, l’Algérie joue un rôle d’une extrême importance dans la coopération régionale contre le terrorisme et ne lésine sur aucun moyen pour prêter main-forte aux États de la région.

M.A. O., El Moudjahid, 13-14 septembre 2024.