La Corée socialiste sous la menace du « Commandement de l’ONU »
Bonjour,
À l’initiative des communistes de la République démocratique populaire de Corée, nous revenons sur la question du “Commandement de l’ONU” en Corée. Les impérialistes US se servent de ce prétexte pour réunir les autres forces impérialistes et pour menacer la Corée du Nord (R.D.P.C.) et indirectement la Chine populaire, en concentrant des forces militaires en République de Corée (Corée du Sud). L’argumentation historique de la RDPC depuis 1950 à nos jours est très solide, nous reproduisons tel quel le texte du 13 août 2024.
Renaissance du spectre du « Commandement de l’ONU »
Le spectre du « Commandement de l’ONU » est en train de renaître dans la péninsule coréenne en tant qu’organisation de guerre multinationale, étendant la sphère de ses activités à l’ensemble de la région Asie-Pacifique.
Les États-Unis ont incité la République de Corée à commencer la guerre de Corée le 25 juin 1950 dans le but de réaliser son ambition folle de domination mondiale. Puis, pour inventer une excuse légale pour son entrée sur le front coréen, il manipule le Conseil de sécurité de l’ONU pour qu’il adopte la résolution n° 84 (1950) le 7 juillet 1950. La « résolution » a donné aux États-Unis le pouvoir de diriger l’organisation du « commandement des forces combinées ». Le 25 juillet, plus de 10 jours plus tard, elle a soumis un rapport au Conseil de sécurité de l’ONU dans lequel elle a nommé l’organisation le « Commandement de l’ONU ». Ce faisant, il a abusé du nom de l’ONU pour donner au monde l’impression que l’ONU a joué un rôle dans la guerre de Corée.
En novembre 1975, plusieurs décennies après le cessez-le-feu, l’ONU a adopté la résolution n° 3390 (xxx) B lors d’une assemblée générale exigeant la dissolution du « Commandement de l’ONU », afin que les États-Unis ne puissent plus induire l’opinion publique en abusant de son nom pour des actions militaires. Les anciens secrétaires généraux de l’ONU, Boutros Boutros Ghali et Kofi Annan, se sont fermement opposés à l’utilisation abusive incessante par les forces américaines du nom de « Commandement de l’ONU ».
En réponse à la question d’un journaliste sur l’avis du secrétaire général de l’ONU sur le statut juridique du « Commandement de l’ONU », son porte-parole a déclaré lors d’un point de presse quotidien le 26 juillet 2023 : « Celui-ci a été créé pendant le conflit coréen par le Conseil de sécurité. Les résolutions sont claires. C’est vrai… cependant, il n’a pas de lien opérationnel, pas de lien administratif, pas de lien financier avec l’ONU. D’après ce que j’ai compris, même lorsqu’il a été créé, il a été financé, payé par les États-Unis. » Ceci étant un fait dur, les États-Unis abusent toujours du nom de l’ONU. Le « Commandement de l’ONU » – une menace pour la sécurité de la région Asie-Pacifique
Après le cessez-le-feu, les pays affiliés au « Commandement de l’ONU » ont retiré leurs troupes de la République de Corée. Mais seuls les États-Unis ont maintenu leur présence militaire en République de Corée afin de maintenir le « commandement de l’ONU » qui n’existe que pour la forme.
Récemment, les États-Unis se sont déguisés de plus en plus pour relancer le moribond « Commandement de l’ONU ». À titre d’exemple typique, il attire maintenant aux exercices militaires qu’il dirige les pays qui ont envoyé des troupes à la guerre de Corée sous le signe des « forces de l’ONU », en clamant qu’il va élargir le rôle des États impliqués dans la guerre de Corée et organiser l’état-major multinational des alliés formant le « Commandement de l’ONU ». Il tente d’élargir le rôle de l’organisation, en faisant participer ses pays membres à l’élaboration des plans opérationnels d’urgence et à leurs actions détaillées.
En mars 2024, elle a organisé des exercices militaires conjoints à grande échelle en République de Corée en mobilisant d’énormes moyens nucléaires stratégiques et des forces armées de onze pays appartenant au « Commandement de l’ONU ». Les exercices, y compris les manœuvres sur le terrain, qui ont doublé par rapport à l’année dernière, auraient rappelé la situation de la guerre de Corée dans les années 1950. Sous prétexte de renforcer les opérations militaires combinées, elle tente d’étendre la sphère d’activités des forces armées multinationales à l’ensemble de la région Asie-Pacifique au-delà de la péninsule coréenne et d’attirer des troupes de ses États vassaux à divers exercices militaires multinationaux conjoints. Les experts militaires commentent que les États-Unis, une nation en guerre qui détient l’hégémonie dans le monde par des actions de guerre régularisées, dépendent plus que jamais de leurs alliés afin de maintenir leur suprématie en Asie et que des organisations militaires telles que le « Commandement de l’ONU » et l’OTAN version asiatique formée sous le prétexte de la « défense commune » sont des organisations de guerre qui servent les intérêts d’hégémonie des États-Unis et les réalisent.
[13 août 2024]
Vive la Corée socialiste, la Chine populare, le Vietnam socialiste et le Laos !
Vive la révolution communiste mondiale
Communistus