Venezuela : Nicolas Maduro, président de la république bolivarienne
Bonjour,
Le Venezuela est l’ennemi juré de l’impérialisme pour deux raisons. La première raison est économique. Le sous-sol du Venezuela est gorgé d’or noir. Le Venezuela est l’une des plus grandes réserves mondiales de pétrole. Il est insupportable aux impérialistes que cette ressource échappe à leur contrôle. Mais la seconde raison est pis encore. Celle-ci est politique. Le Venezuela est un pays socialiste. Cela signifie que non seulement le pétrole échappe aux impérialistes, mais qu’en plus il sert au développement du Venezuela et au bonheur du peuple vénézuélien. Pour l’impérialisme, c’en est trop !
C’est pourquoi, depuis 1998, à chaque élection au Venezuela, l’impérialisme tente de mettre un terme à la révolution et de renverser la république bolivarienne. Les médias impérialistes du monde entier se coalisent pour diffamer le peuple vénézuélien. Ils encensent alors les guarimbas contre-révolutionnaires.
L’élection présidentielle des 28 et 29 juillet 2024 a encore une fois été marquée par une tentative de coup d’état. Cela n’a pas empêché la réélection de Nicolas Maduro à la présidence.
Réunion du Conseil d’État et de Défense de la nation du 12 août 2024
Lundi 12 août 2024, Nicolás Maduro a présidé une réunion du Conseil d’État et de Défense de la Nation au Salón Sucre de la Casa Amarilla, siège du ministère des Affaires étrangères. Plusieurs rapports ont été présentés : le rapport de Delcy Rodríguez sur les victimes des violences, le rapport de Gabriela Jiménez sur les cyberattaques et le rapport de Tarek William Saab sur les actions criminelles et terroristes menées après les résultats du 28 juillet.
Rapport de Nicolas Maduro
Nicolas Maduro a rappelé que le Venezuela était considéré comme le « joyau de la couronne » de la Grande-Colombie pendant la colonisation espagnole. Ce joyau est le pétrole désormais exploité par la compagnie publique Petróleos de Venezuela SA (PDVSA). Les violences ont pour ambition de conduire le pays à la division des Vénézuéliens, à une guerre civile, à des interventions étrangères, à un coup d’État.
Le Venezuela « est, dans la nouvelle ère, l’avant-garde contre le fascisme, contre les courants néo-nazis et contre le néocolonialisme. » « Nous sommes l’espoir du monde. » « Notre nation a développé un modèle politique socialiste qui [est] attaqué par les fascistes d’aujourd’hui pour mettre fin à l’espoir du peuple. » « L’avenir de l’humanité se joue aujourd’hui au Venezuela ».
« Derrière [ces attaques], il y a la puissance des États-Unis, les millions d’Elon Musk, de Mark Zuckerberg, de Jeff Bezos et Cie, qui veulent faire échouer notre plus beau projet, le projet bolivarien du socialisme du XXIe siècle. » « Cette immense lutte écrira une fois de plus une histoire exemplaire pour les millions d’hommes et de femmes qui nous regardent. Personne ne s’y trompera. »
Rapport de Delcy Rodríguez
Delcy Rodríguez, vice-présidente de la République, explique que l’une des principales cibles des guarimbas est les représentants des forces de sécurité de l’État : « 74% des blessés sont des fonctionnaires civils et policiers. », c’est-à-dire des révolutionnaires. Entre 1999 et 2019, près de 300 personnes ont été assassinées par les guarimbas et plus de 1 500 établissements de santé, de transport, d’électricité, d’eau potable et de carburant ont été endommagés. En 2024, les attaques ont été particulièrement fortes.
Rapport de Gabriela Jiménez
Gabriela Jiménez, ministre de la science et de la technologie : « Toutes les plateformes publiques de l’internet vénézuélien ont été attaquées. 65% des cyberattaques post-électorales ont utilisés des attaques par déni de service (DDOS). Ces cyberattaques, qui nécessite de grands moyens, ont empêché le fonctionnement de services publics numériques essentiels à la vie quotidienne du peuple. »
Rapport de Tarek William Saab
Tarek William Saab, procureur général de la République : « Le Venezuela connaît une tentative coup d’État sans précédent. Ils ont tenté d’imposer une révolution de couleur. On se souvient de la situation en Ukraine entièrement financée par les États-Unis. C’est ce qu’ils veulent mettre en œuvre ici. Un appel à renverser un gouvernement légitimement élu avec des conséquences tragiques de violence et de mort. » « Lors de ce nouvel épisode de violence, nous avons eu un concentré du pire dans un délai de 48 heures. Des mesures ont été prises pour persécuter et exterminer le chavisme, un crime de haine, et pour chercher à exterminer les gens en raison de leur orientation politique. Les actions coordonnées des forces de l’État ont permis de réprimer ces actions terroristes ».
Réaction du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV)
Diosdado Cabello, premier vice-président du PSUV, député et présentateur de l’émission Con el mazo dando, a souligné combien les actions fascistes sont dangereuses pour le Venezuela et pour le monde. « Nous devons avoir une tolérance zéro avec le fascisme ». Il a déclaré qu’il est nécessaire de garantir la paix et la stabilité dans le pays, non seulement pour les révolutionnaires, mais aussi pour l’opposition.
Diosdado Cabello a ensuite répondu aux questions sur les déclarations de Karim Khan, procureur de la Cour pénale internationale, qui se dit préoccupé par les droits de l’homme au Venezuela. « Karim Khan porte régulièrement cette accusation contre le Venezuela. Cet homme reçoit son salaire des États-Unis, c’est pourquoi il n’agira jamais contre les États-Unis, c’est pourquoi il n’agira jamais contre Israël. Jamais ! Qu’il enquête sur ce qui se passe en Palestine ! 1,8% de la population a été exterminée par une politique génocidaire du sionisme israélien… Il n’y a pas besoin de vérification approfondie, les vidéos publiées par le gouvernement sioniste israélien sont publiques. » « Par ses actions, on voit que le procureur Khan est partial. Lors de la guerre en Ukraine, il s’est montré ouvertement partisan de l’Ukraine. Il a lancé un mandat d’arrêt contre le président Poutine alors que l’agresseur est l’Ukraine. »
Vive la révolution bolivarienne du Venezuela !
Vive le socialisme !
Communistus