Média communiste pour toute l'Europe
fondé par Michèle Mestre
22 juillet 2024

Jaurès-Guesde, le débat des "deux méthodes" du 26 novembre 1900

Bonjour,

Pendant ce temps les députés du NFP attendent (sagement) de savoir à quelle sauce Macron va les manger… Pendant ce temps les Étatsuniens n’en finissent pas de savoir comment leur candidat démocrate Biden est “gaga”.

Avec Paul-Amour, nous avons entrepris un immense chantier de clarification politique qui doit nous amener à la prise en mains du parti communiste et à l’avenue de la révolution socialiste en Europe et en France.

Nous avons pensé que la notion de gauche est la pire illusion politique dans le peuple : La gauche est le pire ennemi du peuple. Il n’y a pas d’avancée ni de victoire politiques possibles sans une rupture décisive et définitive avec le régime existant, avec l’impérialisme.

Nous avons trouvé les actes du débat sur “les deux méthodes” organisé par Delory le maire socialiste de Lille (déjà) le 26 novembre 1900 entre les deux leaders Jean Jaurès et Jules Guesde. Il n’est pas question formellement de gauche dans ces “deux méthodes”. Il n’est question que de la façon d’éloigner le peuple de la révolution. Les deux orateurs sont d’accord sur ce point…

Nous publions les “notes” rédigées par Paul-Amour sur les discours de Jaurès et de Guesde, ainsi que les discours eux-mêmes. Tous les camarades peuvent voir à quel point les responsables PCF du Nouveau front populaire en 2024 pourraient faire leurs les points de vue de Jaurès et Guesde : Surtout ne pas préparer, ne pas se préparéer à la révolution.

En 1914, Jean Jaurès (1859-1914) est assassiné le 31 juillet. Nous ne savons pas ce qu’il aurait fait. Jules Guesde (1845-1922), lui, dès la fin du mois d’août 1914 apporte son soutien au gouvernement français de la guerre impérialiste. Il devient ministre d’État. À la scission en décembre 1920 à Tours, fidèle à ses convictions, il choisit Léon Blum et la “vieille maison”.

Pour faire un retour efficace sur le passé inefficace du mouvement populaire en France, il importe de bien marquer les limites. Il y en a assez d’entendre encenser les anciens leaders sociaux-démocrates, surtout Jaurès. C’est clairement un traitre à la révolution. Il faut que les illusions cessent et que s’arrêtent aussi les célébrations inconvenantes.

Vive la Révolution en France, vive la Révolution en Europe, vive la Révolution dans le monde

Communistus