Communistus

Média communiste pour toute l'Europe

fondé par Michèle Mestre

8 septembre 2022 · no 20

Sahara occidental

Bonjour,

Les injonctions pleuvent sur l’ONU pour que quelque chose soit tenté en faveur du peuple sahraoui.

  • J’avais commencé il y a déjà quelque temps un article de fonds sur le Sahara occidental. Il lui manque un peu de flamme révolutionnaire. Parler de la vie dans les camps, par exemple. Mais la situation est telle et depuis si longtemps qu’il faut soutenir totalement tous les efforts et croire à la victoire finale. Il manque aussi la dénonciation du rôle de l’impérialisme français. Il est évident que la France “fricote” avec le régime marocain. Il existe un bloc nocif Maroc-Israël-France-USA contre les Sahraouis, l’Algérie, l’Union africaine (UA)…
  • La réponse de la cour internationale de justice de 1975 montre que le “bon droit” est du côté de la RASD et du front Polisario. Même si en tant que révolutionnaires nous pensons que le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes dépend des peuples eux-mêmes et non des tribunaux internationaux. L’intervention négative et assassine de l’impérialisme français au Sahel depuis 2011 (en Libye) montre qu’une autre logique politique doit y triompher avec l’union des peuples contre l’impérialisme et contre le terrorisme. Le lien de l’article de Karine BENNAFLA (ci-dessous) ouvre sur une réflexion qui est - peut-être involontairement - révolutionnaire. L’auteur montre qu’il faut penser autrement l’espace du Sahara. Le front Polisario nous semble être la force politique à même de diriger et réussir la mutation.
  • La carte politique Sahara occidental-01 est issue du quotidien L’Humanité. Elle est politiquement excellente. Il faut l’afficher et l’utiliser.

Bons baisers fraternels et communistes.

Michmich

Documents

Karine BENNAFLA “Illusion cartographique au Nord, barrière de sable à l’Est : les frontières mouvantes du Sahara occidental” “Cartographic Illusion to the North, Barrier of Sand to the East: Moving borders of Moroccan Western Sahara” https://doi.org/10.4000/espacepolitique.2644