Communistus

Média communiste pour toute l'Europe

fondé par Michèle Mestre

7 avril 2024 · no 175

Solidarité militante avec la Palestine

Bonjour,

Le ministère de Palestine donne les chiffres suivants pour la guerre de Gaza aujourd’hui : 33 173 morts - 75 815 blessés - eniron 7 000 disparus.

Les journalistes emploient volontiers le terme de “génocide”. Il n’est pas adapté mais donne la mesure de la stupeur qui frappe les consciences face à ce massacre.

Il n’est pas adapté parce que le peuple palestinien ne disparaît pas, au contraire… En ce sixième mensiversaire (7 octobre - 7 avril) du “Déluge d’AL Aqsa”, malgré l’horreur du massacre israélien, la victoire des Palestiniens est toujours à l’agenda de la lutte. Les Isréaliens ont beau mettre des moyens de guerre démesurés, ils n’empêchent pas les feddayin palestiniens d’abattre tous les jours des soldats de l’agression sioniste. Peut-être 2 000 en six mois : l’armée israélienne ne dévoile pas ses pertes.

Dans ces conditions les révolutionnaires serrent les dents. TOUS ILS PRENNENT - AVEC NOUS - DES PROMESSES POUR EN FINIR AU PLUS VITE. Il nous faudra assumer avec les Palestiniens le poids de la reconstruction. Par l’amitié, il faut assumer immédiatement le poids insupportable des pertes humaines.

La solidarité militante est à l’oeuvre. Le 6 avril 2024, la manifestion pour l’anniversaire de Georges Abdallah - à la prison de haute sécurité de Lannemezan (Hautes Pyrénées) - a rassemblé plus de miliatnts que les années précédentes. Tous veulent espérer que c’est la dernière et que Georges Ibrahim Abdallah sera libéré très vite.

Pierre a repéré sur les murs de Bruxelles une affiche en faveur du prisonnier. L’Article du journal local parle des bus qui sont venus de toute la France à Lannemezan.

Le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) qui représente la force communiste de la Résistance palestine a lancé un appel aux travailleurs des ports du monde pour bloquer les envois à l’ennemi sioniste.

Cela nous ramène aux débuts des années 1950 en France où les militants communistes allaient en prison pour avoir bloqué ou ralenti trains et bateaux de la guerre d’Indochine. Renouer avec les biographies révolutionnaires d’Henri Martin et de Raymonde Dien, c’est le programme !

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