Palestine 2024 : 48e journée de la Terre
Bonjour,
2024 : 48e journée de la Terre
Toutes les années, depuis 1976, on commémore en Palestine la « Journée de la Terre ».
Le 19 février 1976, le gouvernement travailliste israélien annonce la confiscation de 2500 ha de terres palestiniennes en Galilée. Contre cette décision, les Palestiniens d’Israël organisent une grève générale le 30 mars 1976. Ce jour-là, l’armée israélienne transforme la grève en manifestation, puis en révolte. Le bilan de la journée est sanglant : six morts, une centaine de blessés et des centaines d’arrestations.
La « Journée de la Terre » est un moment de deuil, mais aussi de lutte contre la confiscation des terres palestiniennes par Israël. Elle est commémorée chaque année depuis 1976 en Israël et dans le monde entier. Répétons-le : Cette commémoration marque pour le peuple palestinien le souvenir d’une répression sanglante lors d’une grève organisée par des Palestiniens d’Israël contre la confiscation de leurs terres par Israël.
Les brigades des martyrs d’Al-Aqsa à Gaza
La lecture du quotidien Palestine Chronicle offre tous les jours des informations très satisfaisantes. Alors que certains insistent toujours trop sur les divisions interpalestiniennes, Palestine Chronicle parlent de la cohésion des rangs des combattants.
Pour nous, il est évident que l’unité palestinienne est une condition indispensable pour la victoire. Nous la soutenons de nos vœux et de nos actions.
Les combattants du Fatah à Gaza
[Voir affiche] Affiche publiée par les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa : « Nous vous poursuivrons où que vous soyez. » (Photo : via RNN)
Par l’équipe de Palestine Chronicle, le 30 mars 2024
Au milieu du génocide israélien à Gaza, les groupes de résistance palestiniens ont continué à se battre à travers Gaza, tandis que le Hezbollah a ciblé Israël avec plusieurs opérations.
Des opérations de la Résistance palestinienne ont été signalées dans la ville de Gaza, à Al-Mughraqa et à Khan Yunis, entre autres zones, couvrant ainsi les trois principales régions de la bande de Gaza.
Ces opérations ont été menées par trois groupes de résistance palestiniens différents, Al-Qassam, Al-Qods et les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa – la branche armée du mouvement Fatah.
Vous trouverez ci-dessous les dernières déclarations des deux principales forces de résistance à Gaza et du Mouvement de résistance libanaise Hezbollah.
Brigades Al-Qassam (Hamas)
« Après leur retour des lignes de combat, nos combattants ont confirmé qu’un char sioniste Merkava avait été visé par un engin explosif Shuath, tuant et blessant son équipage, et que 3 hélicoptères avaient atterri pour les évacuer dans le centre-ville de la ville de Khan Younis, au sud de la bande de Gaza. »
Brigades Al-Qods (Jihad islamique palestinien)
« Nous avons bombardé avec des obus de mortier une position de soldats et de véhicules ennemis dans l’axe d’avancée d’Al-Qarara, au nord-est de Khan Younis.
« Nous avons bombardé avec des obus de mortier lourds un quartier général de commandement et de contrôle de l’ennemi sioniste à proximité du complexe Al-Shifa, à l’ouest de la ville de Gaza. »
Brigades des martyrs d’Al-Aqsa
« Après leur retour des lignes de combat, nos combattants ont confirmé qu’ils s’étaient engagés dans de violents affrontements avec les forces d’occupation et leurs véhicules militaires avec des armes appropriées dans l’axe d’avancée dans la zone d’Al-Mughraqa dans le centre de la bande de Gaza.
Hezbollah
« Les combattants de la Résistance islamique, à 01h20 du matin le samedi 30-03-2024, ont ciblé un mouvement de soldats ennemis et de leurs véhicules à l’intérieur du site d’Al-Malikiyah et de ses environs avec des armes à roquettes, entraînant des pertes garanties.
« à 08h00 du matin le samedi 30-03-2024, ils ont ciblé la caserne Ramim avec une roquette Burkan.
« à 12h20 le samedi 30-03-2024, ont ciblé la base de Khirbet Ma’ar avec des roquettes.
« à 12h45 le samedi 30-03-2024, ont ciblé les mouvements des soldats israéliens à l’intérieur et autour du site d’Al-Rahib avec des roquettes et des obus d’artillerie, faisant des victimes confirmées.
« à 12h45 le samedi 30-03-2024, ils ont pris pour cible un bâtiment où des soldats ennemis étaient positionnés dans la colonie « Adamit » avec des armes appropriées, causant des pertes confirmées.
« à 15h00 le samedi 30-03-2024, ils ont ciblé le site radar dans les fermes libanaises occupées de Chebaa avec des roquettes, le frappant directement.
« à 16h30 le samedi 30-03-2024, ont ciblé le site de Ruwaisat Al-Alam dans les collines libanaises occupées de Kfar Shuba avec une roquette Burkan, le touchant directement.
« à 15h30 le samedi 30-03-2024, ils ont lancé une attaque aérienne avec des drones d’assaut sur le quartier général de la Brigade occidentale à Ya’ra, frappant leurs cibles avec précision. »
(La Chronique de la Palestine)
Georges Ibrahim Abdallah libre ! (6 avril 2024 à Lannemezan – 14 h)
Le collectif 65 pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah propose une nouvelle manifestation le samedi 6 avril à partir de 14h à Lannemezan.
Il a passé plus de temps en détention que Nelson Mandela. Il est, avec le Palestinien Karim Younes, le militant des Black Panthers Mumia Abu-Jamal ou l’Amérindien Leonard Peltier, l’un des plus vieux prisonniers politiques du monde. Et c’est en France — au centre pénitentiaire de Lannemezan, dans les Hautes-Pyrénées — qu’il croupit depuis vingt-sept ans.
Arrêté le 24 octobre 1984, Georges Ibrahim Abdallah, né le 2 avril 1951 à Kobayat, dans le nord du Liban, y a été condamné en 1987 à la prison à vie.
Malgré un réseau de soutien actif, qui ne cesse de manifester pour sa libération, le mur du silence médiatique est difficile à briser. Il l’a été, aussi étonnant que cela puisse paraître, grâce à Yves Bonnet, préfet honoraire, ancien directeur de la direction de la surveillance du territoire (DST), qui avait contribué à l’arrestation de Ibrahim Abdallah.
Interrogé le 28 décembre 2011 par France 24, l’ex-patron du contre-espionnage français (entre 1982 et 1985) a fait une déclaration fracassante : « Cette injustice a assez duré ; elle a même dépassé les limites du raisonnable. Plus rien ne justifie son incarcération. Qu’on le mette dans un avion et qu’on le renvoie chez lui, au Liban, où les autorités sont disposées à l’accueillir. »
En vérité, ça coince aussi chez les autorités réactionnaires du Liban. On ne peut compter sur la justice de classe des États impérialistes et sionistes. Il faut que les masses françaises s’emparent de ce dossier.
Georges Ibrahim Abdallah libre !
Unie à l’occasion de la Journée de la Terre : la Résistance palestinienne rejette l’agression israélienne et l’ingérence extérieure
[voir photo] Combattants des Brigades al-Qassam à Gaza. (Photo : Mahmoud Ajjour, The Palestine Chronicle)
Par l’équipe de Palestine Chronicle, 30 mars 2024
Dans une déclaration résolue marquant le 48e anniversaire de la Journée de la Terre, la Résistance palestinienne et les groupes politiques ont souligné leur engagement inébranlable en faveur de la résistance dans le contexte de la guerre génocidaire d’Israël contre Gaza.
Le Comité de suivi des Forces nationales et islamiques, une coalition de factions et de groupes politiques de la Résistance palestinienne, a publié samedi une déclaration réitérant qu’aucune décision ne peut être imposée au peuple palestinien ou « supplanter la volonté palestinienne ».
« Le 48e anniversaire de la Journée éternelle de la Terre intervient au milieu de l’agression sioniste en cours (…) et pendant la bataille bénie du déluge d’Al-Aqsa, où la résistance palestinienne a créé un changement stratégique dans la lutte contre l’occupation sioniste et les forces du mal mondial », ont déclaré les groupes dans le communiqué.
Le Comité a félicité « la fermeté et la constance légendaires de notre peuple pendant plus de 100 ans » et a rendu hommage à « notre résistance courageuse et courageuse qui continue de créer des miracles, de frapper l’ennemi sioniste et de lui résister partout ».
Cessation de l’agression
Au cœur de leur position se trouve l’appel urgent à une cessation immédiate de l’agression israélienne contre Gaza.
Dans la déclaration, les groupes ont exhorté les Palestiniens, ainsi que les communautés arabes, islamiques et mondiales au sens large, à intensifier la résistance contre les forces d’occupation et leurs partisans dans le monde entier.
Les factions ont catégoriquement rejeté tout « accord ou accord d’échange avec l’occupation, à l’exception d’un arrêt complet de l’agression, du retour des déplacés, d’un retrait complet de la bande de Gaza, d’un abri et d’une reconstruction, de la rupture du siège, de l’ouverture des points de passage et de l’acheminement de l’aide ».
Abordant les récentes propositions concernant le déploiement de forces internationales ou arabes à Gaza, les factions ont rejeté de telles initiatives comme « une simple illusion et un mirage ».
« Toute force entrant dans la bande de Gaza est rejetée, non acceptée, c’est une force d’occupation, et nous la traiterons comme telle », indique le communiqué, ajoutant que les factions palestiniennes « apprécient la position des pays arabes qui ont refusé la participation et la coopération avec la proposition des dirigeants de l’occupation ».
Autodétermination palestinienne
En outre, les groupes ont mis en garde contre toute ingérence extérieure dans l’unité nationale et l’autodétermination du peuple palestinien.
« La gestion de la réalité palestinienne est une affaire intérieure palestinienne nationale dans laquelle nous ne permettrons à personne d’interférer, et toutes les tentatives de créer des administrations alternatives qui contournent la volonté du peuple palestinien mourront avant leur naissance », peut-on lire dans le communiqué.
« À l’occasion de la Journée de la Terre, nous affirmons que le sang palestinien restera un témoignage vivant de la grandeur de la terre palestinienne, de notre juste cause et de notre adhésion à nos droits », indique également le communiqué.
« Ces sacrifices seront le carburant de la victoire, de la liberté, de l’indépendance et de l’établissement de l’État palestinien avec Al-Qods comme capitale », conclut le communiqué.
Génocide de Gaza
Actuellement jugé devant la Cour internationale de justice pour génocide contre les Palestiniens, Israël mène une guerre dévastatrice contre Gaza depuis le 7 octobre.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, 32 705 Palestiniens ont été tués et 75 190 blessés dans le génocide israélien en cours à Gaza depuis le 7 octobre
En outre, au moins 7 000 personnes sont portées disparues, présumées mortes sous les décombres de leurs maisons dans toute la bande de Gaza.
Les organisations palestiniennes et internationales affirment que la majorité des personnes tuées et blessées sont des femmes et des enfants.
L’agression israélienne a également entraîné le déplacement forcé de près de deux millions de personnes de toute la bande de Gaza, la grande majorité des personnes déplacées étant forcées de se réfugier dans la ville densément peuplée de Rafah, dans le sud du pays, près de la frontière avec l’Égypte – dans ce qui est devenu le plus grand exode massif de la Palestine depuis la Nakba de 1948.
Israël affirme que 1 200 soldats et civils ont été tués lors de l’opération d’inondation d’Al-Aqsa le 7 octobre. Les médias israéliens ont publié des rapports suggérant que de nombreux Israéliens avaient été tués ce jour-là par des « tirs amis ».
(La Chronique de la Palestine)