Bonjour,

Le cactus, symbole de résistance

Le poème que nous joignons nous semble bien refléter la dureté de la résistance, son obstination, sa durée. Une résistance déjà victorieuse… dans la profondeur et la douleur. Mais victoire !

La France en guerre dans la mer Rouge

La frégate française “Languedoc” patrouillant en mer Rouge a abattu (9 décembre ?) deux drones provenant du nord du Yémen, territoire sous contrôle des révolutionnaires Houthis hostiles au gouvernement. Ils menacent de perturber le trafic sur cette voie maritime stratégique dans le cadre d’une alliance révolutionnaire avec les Palestiniens contre l’État d’Israël. La frégate française multi-missions (FREMM), déployée en mer Rouge pour une “mission nationale de sécurité maritime” (on croit rêver !), a abattu ces drones « qui se dirigeaient droit sur elle », a dit l’État-major dans un communiqué. L’alliance entre les révolutionnaires palestiniens, libanais et yéménites prend forme. En Israël, le chef du Conseil national de la sécurité, Tzachi Hanegbi, dénonce un « siège naval ». « Si le monde ne s’occupe pas de ça, parce qu’il s’agit d’un problème d’ordre international, nous agirons pour mettre un terme à ce siège naval. » C’est bel et bien l’enclenchement d’un niveau supérieur de la guerre.

Une guerre bien lancée

Entre le 3 et le 10 décembre, les Houthis du Yemen attaquent deux navires en mer Rouge, dont un navire des Bahamas, qui affirment-ils appartient à des Israéliens. Un destroyer américain abat la même semaine trois drones en portant assistance à des navires commerciaux en mer Rouge visés par des attaques depuis le Yémen. Selon les USA, qui avaient dénoncé « une menace directe » pour la sécurité maritime. Le 19 novembre, les Houthis s’emparent du navire marchand “Galaxy Leader”, sous pavillon britannique, propriété d’un Israélien. Les Houthis ont également lancé une série de drones et de missiles en direction d’Israël. La plupart a été interceptée par Israël ou la flotte US. « Les attaques de bateaux en mer Rouge et dans le Golfe sont un phénomène récurrent et ancien. Cette zone maritime a toujours été un endroit dangereux », commente pour l’AFP l’amiral en retraite Alain Coldefy, ancien major général des armées françaises, en rappelant un précédent français : en 1972, le destroyer français Dupetit-Thouars qui patrouillait au sud de la mer Rouge avait été ciblé par des obus yémenites.

Paul-Amour met la dernière main à un article sur les microprocesseurs, sur l’affrontement entre groupes impérialistes (entre eux d’abord) et contre la Chine populaire.

Bonne semaine de luttes révolutionnaires.

Michmich