Division chez les philosophes marxistes (Le Communiste, n°89, mars 1963)
Bonjour,
Nous continuons la publication des articles de Michèle Mestre sur les philosophes. Il nous faut comprendre et établir quel a été le chemin théorique pour qu’elle parvienne à son “Histoire critique de la philosophie marxiste” qui nous semble l’un de ses enseignements principaux. Dans cet article du mois de mars 1963, trois philosophes sont évoqués : Lucien Sève, Roger Garaudy et Jean Desanti. Michèle Mestre les appelle - à juste titre - des “philosophes marxistes”. Tous les trois quittent le PCF ou en sont exclus. Le cas le moins clair est celui de Jean Desanti. Le dictionnaire du mouvement ouvrier, le Maitron, dit qu’il démissionne du PCF en 1960. Or le rapport dont il est question date de 1963. Que doit-on en croire ? C’est l’occasion pour nous de dire que si nous indiquons systématiquement l’article du “Maitron” ce n’est pas dire que ces articles sont impeccables (sans fautes). Ces articles sont écrits par des rédacteurs sur lesquels les informations sont plus ou moins précises. Donc c’est plus pour donner des précisions nécessaires que nous donnons la référence. Il faut rester extrêmement prudents. Cet article est tributaire de la période où il a été écrit. La question de Joseph Staline est au cœur du questionnement. A l’époque, des campagnes pleines de haine attaquent le grand leader communiste. Le Parti communiste de l’URSS (PCUS) produit l’essentiel de cette campagne de dénigrement. Nombreux sont les militants qui refusent d’admettre les accusations. Mais une campagne d’une ampleur jamais connue continue pendant des années. Il en reste des éléments qui sont très difficiles à combattre maintenant. Nous nous servons des travaux de la maison d’édition Delga. Le chercheur Grover Furr a écrit le livre “Khrouchtchev a menti”. Nous conseillons très très fortement à nos amis et camardes lecteurs de le lire.
Les communistes doivent travailler à la vérité révolutionnaire.
Michmich