Bonjour,

André Ferrat, “Histoire du Parti communiste français” (Bureau d’édition du PCF, novembre 1931), a écrit un manuel d’histoire du PCF dont nous nous servons pour les premières années. André Ferrat (rien à voir avec le chanteur Jean Ferrat) a été à la direction du parti. Il a ensuite un rôle important parmi les communistes en Algérie, puis il retourne au vomis socialiste de la SFIO. [https://maitron.fr/spip.php?article23899]

L’histoire du Parti communiste français de 1964 est la seconde (et la dernière) histoire du Parti assumée politiquement et officiellement par le Parti. Nous nous en servons régulièrement. Et nous mentionnons systématiquement la distance énorme qui nous sépare des thèses soutenues dans ce Manuel. Nous publions l’article signé collectivement par “Le Communiste” lors de la parution en décembre 1964 : « La grande leçon qui se dégage du Manuel d’Histoire du Parti ».

L’objectif politique est au moins double.

1. LA SOCIAL-DÉMOCRATIE, C’EST L’IMPÉRIALISME Il faut d’abord rappeler que nous héritons (avec le plus grand bonheur) de cette politique de refus du Front unique avec la social-démocratie. Avec d’autres grandes idées communistes, ce refus est ce qu’il y a de plis important. La plupart des cadres du PCF ne savent pas que leur parti est englué depuis si longtemps dans cette politique de Front unique, qui est devenu « programme commun de gouvernement », qui est en permanence toujours depuis « union de la gauche ». Non, Lénine n’a pas accepté de s’enfermer pour toujours dans une union sans principe. Non l’Internationale n’a pas « obligé » le PCF à faire une telle union. Donc nous mettons dans nos principes de base que nous considérons tous les partis de la social-démocratie, en France (PS, LFI) et en Europe, comme des partis et des agents de l’impérialisme.

2. LE P.C.F. DE WALDECK ROCHET Sur un plan plus précis, cet épisode de l’Histoire du Parti communiste nous force à enquêter sur le Parti en 1964. Nous savons que c’est l’année où Waldeck Rochet prend le secrétariat général du Parti en remplacement de Maurice Thorez qui est en fin de vie en Union soviétique. Sous la direction de Jacques Duclos et François Billoux, la Commission d’Histoire du CC du PF comprend : Victor Joannès, Jacques Chambaz, Paulette Charbonnel, Henri Claude, Basile Darivas, Charles Fourniau, Jean Fréville, Jean Gacon, René Mazelin, Victor Michaut, Léon Moussinac, Gabriel Pioro, Henri Delorme, Michel Schuwer, Emile Tersen, Glaude Willard, Germaine Willard. En première lecture, aucun des membres de la commission n’est marqué d’une indication révolutionnaire. Ce sont tous des opportunistes de la plus belle eau. Nous y reviendrons.

Bonne lecture révolutionnaire

Michmich (à Montréal)

Vive les Révolutionnaires de l’an II !

Nous sommes de tout cœur avec les camarades qui vont se réunir à Paris après-demain, le 29 juillet 2023 au Panthéon pour marquer l’Anniversaire du 10 Thermidor an II (28 juillet 1794). Notre cœur, notre énergie et notre espoir révolutionnaires sont avec ces héros du communisme (les 2 Robespierre, Saint-Just, Lebas), les 108 victimes de Thermidor…

https://www.amis-robespierre.org/Les-12-victimes-du-12-Thermidor-an

Sur les 108 victimes du 9 thermidor (22 exécutés le 10 thermidor plus le suicide de Lebas, les 71 exécutés, la plupart Communards, du 11 thermidor, les 12 exécutés du 12 thermidor), les deux dernières sont Coffinhal, vice-président du Tribunal révolutionnaire et surtout grand animateur de l’insurrection communaliste du 9 au 10 thermidor, exécuté le 18 thermidor (5 août 1794), et Deschamps, aide de camp d’Hanriot exécuté le 5 fructidor an II-22 août 1794. Signalons cependant que Lemonnier, commissaire civil de la section de la Fidélité, accusé de « complicité avec Robespierre », fut condamné à mort le 15 fructidor an II-1er septembre 1794.