Ce que la Palestine apporte au monde. Expo à l'IMA et catalogue
Bonjour,
Notre travail d’information politique révolutionnaire est tous les jours extrêmement difficile. Quand nos ennemis nous donnent des armes pour les frapper, nous les frappons. Ce n’est pas le plus difficile. Quand nos amis révolutionnaires du monde entier nous offrent un feu d’artifices sur la Palestine, nous avons peur de manquer à notre mission qui est de dire, venez voir ce feu de joie avec nous : Oh, la belle noire ! Oh, la belle rouge ! Oh, la belle verte !
Présentation. Il y a une exposition (sur plusieurs niveaux) à l’IMA à Paris 1, rue des Fossés Saint Bernard 75005 (voir le plan). Elle est constituée de plusieurs parties qui s’élargissent l’une par l’autre. Cet exposition reste en place pendant six mois jusqu’au mois de novembre 2023.
Les commissaires de l’exposition ont décidé de faire vivre et faire voir l’irréductible vitalité de la création palestinienne, qu’elle provienne de la terre de Palestine ou de celles de l’exil. Ce n’est pas se défausser mais on ne peut faire autrement que de renvoyer le lecteur à la visite directe. Il y a plusieurs niveaux de musée : dessins, peintures et textes. La photographie montre un affrontement entre la fabrication de la “Terre sainte” des orientalistes et la Palestine des contemporains. Une exposition dédiée au poète palestinien Mahmoud Darwich. Il parle de sa voix d’or. Il y a aussi - immense trésor - les “valises de Jean Genêt”, exposition de ses précieuses archives palestiniennes. L’IMA permet un subtil et intense parcours de correspondances visuelles.
Il faut noter l’extraordinaire nouveauté. Depuis 2016, l’IMA abrite en ses murs la collection du Musée national d’art moderne et contemporain de la Palestine, qui doit s’installer quelque jour à Jérusalem, une “collection solidaire” de centaines d’œuvres constituée de dons d’artistes de toutes les nations du monde. Cette collection a été réunie à l’initiative d’Elias Sanbar, écrivain, fondateur de la “Revue d’Études palestiniennes” et ancien ambassadeur de la Palestine auprès de l’Unesco. Cette collection a été coordonnée par l’artiste Ernest Pignon Ernest. Chacun de ces deux noms provoque un désir de savoir qui correspond à leur propre désir de donner. Politiquement ce projet est immense puisqu’il permet d’établir une correspondance factuelle entre le monde, l’Europe et la Palestine. Ce musée (“domaine des Muses”, rappelons-le) ne peut être finalement réalisé - à Jérusalem - que par la réalisation finale de la Palestine.
L’exposition existe, le musée existe. Le catalogue existe aussi. Et ce n’est le moindre intérêt de l’événement. Une coédition IMA et Seuil d’un troisième numéro de la Collection Araborama, après “Le monde arabe existe-t-il encore ?” (2020) et “Il était une fois… les révolutions arabes” (2021), “Ce que la Palestine apporte au monde” (2023). Le catalogue est riche de l’exposition et du “musée national” mais il est riche aussi de 51 contributions écrites, très diverses (voir la liste en page 4 de couv. du catalogue). Ces textes et images contribuent tous à répondre au problème soulevé : La Palestine apporte au monde une idée de paix nécessaire à venir. Pour nous comme pour les artistes de Gaza, cette paix n’est encore qu’un nuage, “Sahab”, qui est une agglomération de milliards de gouttelettes d’eau. À la fois liées et séparées, séparées et liées.
Si vous ne pouvez pas venir voir, commandez le catalogue à la librairie (25 euros) INSTITUT DU MONDE ARABE 1, rue des Fossés-Saint-Bernard - Place Mohammed-V 75005 Paris Rez-de-chaussée Téléphone : + 33 (0)1 40 51 39 30 Courriel : eboutique-ima@imarabe.org La librairie est ouverte du mardi au dimanche, de 10h à 18h45
Shalom ! Salam ! Salve ! Salut !
Communistus